Une petite faim

Laurelin et Allou arrivèrent enfin à la taverne. Laurelin lui proposa d'aller s'assoir à une table qu'elle désigna du doigt. La taverne du vagabond était l'une des plus réputée du coin. A peine Laurelin et Allou étaient-elles assises à leur table, que le gérant de la taverne se dirigeait vers elles.

- Content de te revoir Laurelin, dit-il d'une voix chargée d'émotion. Es-tu venue ici pour affaires ?

Laurelin le regarda et un immense sourire se dessina sur ses lèvres :

- Je suis aussi très contente de te revoir. Non je ne suis pas là pour affaires, sauf si tu as quelque chose pour moi... Je fais visiter la ville à cette jeune femme et j'ai pensé que ton auberge était un bon début.

Le gérant se mit alors à sautiller sur place et dit :

- C'est vraiment très gentil d'avoir pensé à moi... Eh bien en y repensant j'ai peut-être quelque chose qui pourrait t'interesser.

- Très bien ! Mais tout d'abord nous allons commander... Qu'as-tu comme plat du jour à nous proposer aujourd'hui ?

- En entrée : tomates fraîches, en plat de résistance : côtes de boeuf et petits pois, et en dessert : tarte aux myrtilles.

- Merci. Allou dis-moi si cela te convient, sinon on peut toujours s'arranger... A propos de ce dont nous parlions tout à l'heure...

Laurelin laissa sa phrase en suspens car à peine sa phrase débutée, le gérant de l'auberge lui tendait une lettre qu'elle s'empressa d'ouvrir.

Le Karaté, tu enseigneras.
Arride, le désert tu traverseras.
Tranchante, la lamme tu trouveras.
Supprimé, il sera.
Utile, ce service tu nous rendras.
Adieu, nous te disons. Et bonne chance nous te souhaitons.

Une fois la lettre lue, elle s'empressa de la ranger dans sa poche. Le gérant attendait de savoir si le plat convenait ou non à le jeune créature.
C'était certain qu'Allou devait se poser des questions à propos de cette mystérieuse lettre mais il valait mieux qu'elle reste en dehors de ça pour l'instant.